Le Seppi appelle à une grève totale de soutien aux syndicats en lutte aujourd’hui pour le traitement diligent de la situation administrative, afin de mettre les 5000 enseignants dans des conditions optimales de travail et d’existence. Il demande également l’abrogation de ce fameux décret 74-347 du 12 avril 1974. «Ce qui naturellement, conduirait à la suppression de ce statut inacceptable d’enseignants décisionnaires, qui précarise gravement leur situation sociale et professionnelle», commente-t-on dans un communiqué du Seppi. Il s’y ajoute la libération sans conditions de tous les élèves et enseignants en détention.

Par ailleurs, le Seppi ne comprend toujours pas pourquoi autant de lenteurs constatées pour l’intégration dans la Fonction publique des 5000 enseignants. Pour le cas des enseignants dits décisionnaires qui vivent, en fonction «ou en position de retraités, dans des difficultés, des injustices inqualifiables», le Seppi estime que les textes désuets qui les régissent encore en sont, en partie, la principale cause. En outre, le syndicat demande à l’Etat de reverser leurs cotisations à la retraite au Fnr, mais surtout de prendre en charge (par compensation), au moins de 5%, le gap antérieur desdites cotisations, à partir d’une enveloppe spéciale pour booster leur pension.