LA PLUME EST A VOUS : LES FEMMES TOUJOURS À L’HONNEUR (Macoumba Mbengue)

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Le mois de Mars semble être le mois dédié à la gente féminine, surtout le huit de ce mois qui est pourtant, en vérité loin d’être prestigieux.

Mais les occidentaux l’ont infligé pour camoufler des circonstances de leur passé moins glorieux.

Sans doute, qui connait la femme connaitrait sa sensibilité naturelle contre la violence:
Sur toutes ces formes, que ce soit physique, verbale, morale…
Qui connait la femme connaitrait son penchant et sa pitié innée envers les fragiles créatures.
Qui métrise la femme saurait sa faiblesse, sa souplesse, sa fragilité physique, donc dénuée naturellement de force physique pour se défendre, ou pour s’user de la violence.
Qui sait la femme saurait son amour à la beauté naturelle et humaine.
Sa réflexe de protection, et de défenseur des créatures, surtout des plus dénuées.
La femme est en substance, une créature, qui NOTRE CRÉATEUR a dotée une nature d’assouplissement, de sensibilité, de générosité, de protection…
Ce n’est pas par hasard que LE CRÉATEUR a fait de la femme, celle qui doit concevoir ses créatures et les nourrit de sa « sève humaine » dès leur naissance.

La femme est en plus une existence incontournable, qui a marqué l’humanité par des exploits et des défis grandoses indélébiles dans les anales des élites.

Si on se réfère à L’ISLAM, on saurait que les femmes ont longtemps été au devant de la scène.
A titre d’exemples, ces dévotes et braves femmes ont toutes obtenu un titre et un chanson de sorte que l’humanité ne les oublie jamais.

Il s’agit en particulier de:

Mariama, Soumaya, khadidia, fatima, Assiya.

Soumaya est la première femme qui a sacrifié sa vie pour L’ISLAM. les quatre autres sont nommées les meilleures femmes au monde.

Particulièrement, Sokhna khadidia fut la première épouse du prophète (psl). C’est elle qui assistait le prophète (psl) dès les premières heures de la NUBUWWAH(la prophétie …).

Leur différence d’âge était de quinze ans (Sokhna Khadidia était plus âgée que le prophète, mais n’empêche qu’ils s’entendaient à tel point que le prophète (psl) la considérait comme sa confidente.
Sokhna khadidia assistait le prophète sur tous les bords:économique,social,psychologique …
Ainsi,c’est pas pour rien qu’ un sage affirme: « À côté d’un grand homme, il y’a toujours une grande dame  »
La sainte Maryama fut une dévote qui aimait se replier seule pour s’exalter, adorer, et purifier sa foi envers LE SEIGNEUR.

De cet effort soutenu et, pour la face unique de DIEU, cette pieuse Dame a eu comme récompense un fils prophète, qui fut seydina ISSA(RA).

Fatima, la fille du prophète(psl): Elle fut entre les mains de Seydina Aliou (RA) cousin et, en même temps un des premiers accompagnants du prophète (psl ). ce dernier fut même parmi les quatre OULÉMAS RACHIDINES. Mais avant son accession à ce « pouvoir », (où l’autorité en question fut l’esclave du peuple, sa seule « privilège » fut d’avoir succéder le prophète( psl) », donc héritier de ses supplices et, dures épreuves pour la seule préservation des valeurs de L’ISLAM; C’est tout à fait le contraire au pouvoir de ce monde contemporain, où nos dirigents politiques gouvernent leurs peuples sur un registre de tyran sanguinolent;
dans le seul soucis de monopoliser et de perpétuer le pouvoir ), ce fidèle compagnon du prophète (psl ) fut avec sa femme Fatima dans des conditions de pauvreté extrême, Ils restèrent plusieurs jours en consommant que des dattes.

Pourtant, en ce momment le prophète (psl ) était bel et bien vivant; mais Fatima ne fut jamais manipulée par une velléité de se privilégier du pouvoir de son père,ou bien de dépasser son mari.

Assiya: Ce fut à l’époque où le prophète Moussa(RA) et ses compagnons s’affronta un tyran de Misra qu’on appelais Ramses2.Il portait le titre de Faraon. Ce dernier, fut tellement hautain et orgueilleux, à tel point qu’il déclarera « l’unicité en soi » « ANA RABBOUKOUMOU AQLAA »
Que LE BON DIEU nous en préserve !

Assiya, une brave dame très soumise au SEIGNEUR, qui est DIEU LE TOUT PUISSANT fut son épouse.
Elle fut atrocement et, sauvagement abattue par son mari, parce qu’ elle lui manifesta ferement sa croyance AU TOUT PUISSANT!
Que DIEU les bénissent toutes!

 

Des femmes exemplaires et de référence, il y’a en d’autres:

Sokhna Aïcha (RA): la meilleure savante, dans le domaine des sciences islamiques. Elle fut une des femmes du prophète (psl ), toujours à ses côtés, même durant ses derrières heures de vie. Ce dernier l’avait épousée alors qu’elle fut très jeune; n’empêche qu’ aujourd’hui on ne peut pas citer les proches du prophète (psl) sans mentionner le nom de cette savante.

Donc les femmes ont toujours été à l’honneur.
Des femmes comme Sokhna Diarra Bousso, Mame fa Wade wélé ont été éduquées et formées suivant les traces de leurs aïeulles citées précédemment. Ainsi, leurs progénitures, Cheikh AHMADOU BAMBA, Mame El hadj Malick SY ont porté très haut le flambeau de L’ISLAM en se référant exclusivement, et purement de l’enseignement du prophète(psl.)

Si aujourd’hui le SOUFISME (la perfection spirituelle en L’ISLAM ) est vivante, reconnue, et adoptée universelement, on en disconvient pas que ces derniers en ont jouées un rôle prépondérant.

Cependant des journées « couplées » « collées » comme celle du huit mars ne sont-elles pas une farce puisée de la machine de raillerie occidentale ?

Imaginez des femmes, plus d’une centaine dans une usine au 19 ème siècle, qui faissaient la grève pour revendiquer des meilleures conditions de leur travail (augmentation de salaire,raccourci des heures de travail ). Elles fut sauvagement tuées par leur patron à cette date du huit mars.

Voilà l’historique de cette journée.

Mérite t’elle une telle envergure, et ces sacrifices mondaines que nos femmes l’attribuent?
Avons-nous pas de journées, ou d’événements plus appropriés à l’honneur des femmes ?

Réveillons-nous!

Évidemment, nos femmes ne manquent pas des modèles et de références pour en bâtir des projets de société loin d’une vision mercantile.

Macoumba MBENGUE, Ndongal Seriñ muntaqaa Mbacké al bachir

 

Texte dédié à ma très chère mère !

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